Pas de barils sur le col, mais généralement des barils de plaisir.
C'est l'un des grands clichés du monde canin. Dans les dessins animés et dans les comédies télévisées et cinématographiques, on voit Saint Bernard porter un baril de cognac restaurateur autour du cou. Un peu plus réaliste que d’autres clichés canins - tels que les avions battant Beagles ou les chiens jouant au poker - c’est une légende, pas un fait. Dans le cas du Saint-Bernard, les faits sont beaucoup plus intéressants.
Histoire Saint Bernard
Le monastère et l'hospice de Saint-Bernard en Suisse remontent au 11ème siècle, bien qu'il ne reçoive ce nom que vers 1400. C'est dans les années 1600 que les grands chiens gardant le monastère ont été mentionnés pour la première fois dans les comptes de voyageurs. Au XVIIIe siècle, ces gros chiens - plus petits que le Saint-Bernard moderne - étaient régulièrement utilisés pour des missions de sauvetage, sauvant ainsi les voyageurs victimes de tempêtes de neige et d'avalanches.
Le portrait du landseer
Sir Edwin Henry Landseer était sans doute le peintre de chiens le plus connu de l'époque victorienne. L’eau de vie dans l’histoire du fût remonte apparemment à la peinture de Landseer intitulée "Des mastiffs alpins ravivant un voyageur en détresse", selon le Saint Bernard Club de New South Wales, en Australie. Dans cette œuvre, un saint-bernard a ce baril proverbial sur son col. Alors que le site Internet du club Saint-Bernard discrédite l’idée que la race porte de tels tonneaux, les chiens ont apparemment emporté des provisions pour les voyageurs égarés.
Chiens de recherche et sauvetage
Selon le site Internet Smithsonian, ces moines utilisaient ce type de chiens de grande taille, intelligents et dotés d'un excellent odorat, comme chiens de recherche et de sauvetage sur la route reliant l'Italie et la Suisse, communément appelée le col de Saint-Bernard. Au cours des siècles, on a estimé que les saints Bernard avaient sauvé la vie d'environ 2 000 personnes, dont des soldats gelés servant dans l'armée de Napoléon Bonaparte. Bien que les voyageurs perdus d'aujourd'hui soient maintenant sauvés par hélicoptère, il existe toujours un chenil d'élevage Saint-Bernard dans une ville proche du monastère.
Sauver des vies
Le Saint-Bernard n'a pas sauvé quelqu'un en lui offrant une gorgée de cognac. Au lieu de cela, ces chiens de mammouth déterraient la personne de la neige, puis se couchaient sur ou à côté d’elle, offrant une chaleur agréable. Étant donné que les chiens travaillaient à deux, un chien retournait au monastère pour alerter les sauveteurs. Cependant, il n'était pas rare que les chiens perdent la vie tout en essayant de sauver des personnes. Ces animaux courageux sont souvent morts dans des avalanches au cours de leurs missions de sauvetage.