Que votre chien soit de race pure ou de race mélangée «Heinz 57», le fait de savoir à quelles conditions génétiques il est prédisposé peut vous permettre de préparer, voire de prévenir, une crise vétérinaire.
Par exemple, les chiens aux épines allongées et aux membres courts, comme les teckels et les corgis, sont plus susceptibles de souffrir de blessures au dos et de problèmes de disque. Les empêcher de sauter peut aider à éviter des blessures désastreuses.
1. Dysplasie de la hanche
La hanche est une articulation à rotule. En bonne santé, la tête du fémur (la «boule») doit s’inscrire dans l’acétabulum du pelvis (la «prise»). Chez les chiens atteints de dysplasie de la hanche, les deux aspects de l'articulation ne se rencontrent pas correctement, obligeant l'articulation à frotter et à moudre au lieu de glisser en douceur pendant l'activité.
Les chiens atteints de dysplasie de la hanche peuvent présenter des signes de douleur ou de difficulté en courant, en marchant, en se levant, en s'allongeant, en montant et descendant les escaliers et en sautant sur ou hors des meubles. Le contrôle du poids, la prise de médicaments contre la douleur et la thérapie physique permettent parfois de gérer cette affection, mais de nombreux chiens doivent être opérés pour pouvoir vivre confortablement.
Les amoureux des chiens peuvent minimiser les dégâts en veillant à ce que les chiens à risque maintiennent un poids santé. De même, n'achetez jamais un chiot génétiquement prédisposé à la dysplasie de la hanche à moins que les parents n'aient été certifiés par la Fondation orthopédique pour les animaux (OFA).
2. Pierres de la vessie
Les pierres sont formées par une collection de cristaux minéraux et de débris. Un vétérinaire peut diagnostiquer la présence de calculs avec des rayons X ou des ultrasons et déterminer le type de calculs par analyse d'urine. Certaines pierres de la vessie peuvent être traitées avec un régime thérapeutique et des antibiotiques, tandis que d'autres nécessitent un retrait chirurgical.
Les chiens prédisposés aux calculs de la vessie risquent à nouveau de les développer à tout moment de la vie. Les vétérinaires recommandent des régimes thérapeutiques à long terme, de l’eau filtrée et des contrôles périodiques pour surveiller le problème.
3. l'épilepsie
Bien que les crises puissent être causées par un coup de chaleur, une réaction aux médicaments, un empoisonnement, une défaillance d'organe ou toute une variété d'autres problèmes, la recherche a montré qu'il peut aussi s'agir d'un trait héréditaire. Les bergers allemands, les Beagles, les Tervurens belges, les Keeshonds, les Teckels, les laboratoires et les Golden Retrievers sont les races les plus couramment déclarées pour l'épilepsie idiopathique.
Les médicaments anticonvulsifs sont utilisés pour empêcher les cellules du cerveau de devenir trop excitées. Il n’existe aucun traitement contre l’épilepsie et aucun moyen de le prévenir, mais un traitement médicamenteux peut réduire la fréquence et la gravité des crises.
4. Maladie cardiaque
Renseignez-vous sur les problèmes cardiaques auxquels votre race peut être confrontée, surveillez les signes et les symptômes et consultez un vétérinaire si nécessaire.
5. Myélopathie dégénérative
La DM est une affection neurologique que l’on rencontre le plus souvent chez les chiens d’âge moyen et âgés. Les gaines de myéline recouvrant les fibres nerveuses dégénèrent lentement, ce qui entraîne une défaillance de la transmission du signal nerveux dans la moelle épinière inférieure à moyenne. Cela se traduit par des symptômes tels que faiblesse et vacillement dans l'arrière-train, traînée des pattes arrières, incapacité à rester debout et même paralysie.
Il n’existe pas de traitement curatif et, étant donné que la maladie est évolutive, la plupart des chiens finissent par perdre le contrôle de leurs quartiers arrière et à développer des problèmes de mobilité et d’incontinence. La dégénérescence nerveuse provoquée par le diabète sucré n'est pas douloureuse pour le chien, mais elle peut être déchirante et demander beaucoup de travail aux propriétaires qui doivent en prendre soin à mesure que leur état se dégrade.
6. Syndrome brachycéphalique
Les chiens brachycéphales sont connus pour leurs reniflements caractéristiques, mais leurs bruits respiratoires bruyants et leur ronflement nocturne sont en réalité des indicateurs de problèmes respiratoires génétiques potentiellement graves. Ils naissent souvent avec un palais mou allongé, des narines rétrécies, des saccules laryngés inversés et des trachées rétrécies.
Tous ces problèmes prédisposent les chiens brachycéphales à l'intolérance, à l'effondrement et aux coups de chaleur. Heureusement, la plupart peuvent être réparés - ou du moins améliorés - par la chirurgie. En plus des problèmes respiratoires, ces chiens ont également tendance à souffrir de problèmes dentaires, de peau et de yeux.
H / T à PetMD
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